Histoire & Légendes

Morsalines

Morsalines est une petite commune de 222 âmes (2007) située dans le département de la Manche, dans le Cotentin et plus précisément dans le Val de Saire.

Le Val de Saire se situe à l’extrémité Nord Est de la presqu’ile du Cotentin, région littorale qui bénéficie d’un micro-climat tempéré caractérisé par une extrême douceur des hivers, une pluviométrie faible et un ensoleillement important.

Ces conditions favorables permettent de rencontrer une flore exceptionnelle et les jardins peuplés d’espèces tropicales ne sont pas rares.

Les palmiers de différentes familles et les mimosas font partie intégrante des paysages.

La forge à Morsalines

La baie de Morsalines

S’étirant en bordure de mer, Morsalines, au nom si doux , donne l’impression d’un petit paradis, délicieux et calme.
Ce nom viendrait du latin : “mortuae salinae” (Salines mortes).

Un grand nombre de salines se trouvaient jadis dans la région, en particulier autour de St Vaast la Hougue.

* Salines *

Cette baie a subi de nombreux débarquements Anglais, dont le plus célèbre fut celui du 12 juillet 1346, qui marqua le début de la guerre de cent ans.

Le roi anglais, Edouard III passa cinq jours avec ses officiers à Morsalines. Il séjourna dans le manoir qui appartenait à l’abbaye de Montebourg et qu’a remplacé vers le XVIIème siècle la Peinterie (ou Peintrerie?) grande ferme manoir. C’est dans sa paisible campagne qu’il rassembla 30 000 Anglais, qui devaient battre l’armée Française à Crécy.

Bataille de Crécy *

François 1er visita le cotentin en 1532, et passa par Morsalines, où habitait son compagnon d’armes, Guillaume d’Ursus, seigneur de Lestre, région qui passe pour être le berceau de la pomologie Normande.

Au XVIème siècle, la seigneurie de Morsalines appartenait à la famille du Praël. En 1666, on note un René Senot, sieur de la Peinterie, laquelle échut ensuite aux familles de Boran et de Feudoas, dont l’un des membres fut gouverneur des ville et château d’Avranches.

Longeant une plage très sûre évoquant un grand lac tranquille, Morsalines offre de l’autre côté de la baie en courbe jusque sous les murs de Saint Vaast, une vue sur la tour de la Hougue.

Le rivage est contigu à celui de Quettehou.

La tour de la Hougue

Hauteur de la tour : 20 m – Diamètre au sol: 16 m – Epaisseur des murs : 3 m au sol

Tour construite en 1694 par Benjamin de Combes, collaborateur de Vauban, elle est l’extrémité Est de la baie de Morsalines et un point de vue incontournable.

Lors de son inspection des côtes en 1686, Vauban remarque le position stratégique de la baie de la Hougue ainsi que la vulnérabilité de son rivage propice aux invasions.

C’est en effet à  » La Hogue de Saint-Vaast » ( Hogue signifiant  le point haut en Norrois ) que Edouard III a débarqué en 1346, début de la guerre de 100 ans.

Un embryon de défense est réalisé en 1689, mais l’épisode malheureux de juin 1692  » La bataille de la Hougue  » où 12 vaisseaux de la flotte royale ayant trouvé refuge sous Tatihou et la Hougue, furent brûlés par les Anglo-Hollandais, prouve la faiblesse de la défense côtière.

Vauban est alors entendu et son projet de construction de deux tours observatoires voit le jour, l’objectif étant de protéger la baie en rendant impossible tout débarquement grâce, notamment, au tir croisé des batteries hautes des tours.

Dès juin 1694, les travaux sont entrepris sous la direction de l’ingénieur Benjamin de Combes et la tour de Tatihou s’élève au dessus de ses fondations. Les travaux de construction des deux tours durent 5 ans et lorsque Vauban effectue sa dernière visite en 1699, il fait un état des lieux.

D’une hauteur de 20 mètres, les tours se distinguent par leur silhouette; plus massive pour Tatihou qui a les pieds dans l’eau et comporte 10 embrasures sur sa plate-forme, plus élégante pour la Hougue qui s’élève sur son promontoire de granit et ne comporte que 6 embrasures.

Construites pour la protection du littoral qu’elles ont contribué à défendre en 1708, 1798 et 1810, les tours ont joué un rôle dissuasif certain.

Aujourd’hui, elles sont intégrées dans un cadre environnemental remarquable : Les tours « guerrières » de jadis sont devenues des tours  “Paysagères” présentant un état de conservation d’une exceptionnelle qualité.


La Hougue

La Hougue

Tatihou

Tatihou

Elles sont les emblèmes de la région et ont été inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2008.

Le cul de Loup

Cette appellation, patoise ou francisée, s’applique à l’anse qui s’étend au sud de Saint-Vaast, entre la Route de la Hougue et le Rivage de Morsalines.

Sa forme patoise n’apparaît sur aucun document, ce qui est normal puisque le patois est essentiellement un langage oral.

Sa forme francisée, qui n’apparaît sur les cartes qu’à une date relativement récente, ne rend pas du tout compte de son origine ni de sa signification.

En effet, le mot repose sans doute sur deux termes scandinaves, keyta et laut, dont le premier signifiait ‘marais’ et le second ‘creux’, ‘petit valon’; d’où, le composé que l’on peut reconstituer ainsi :

keytalaut ‘le petit vallon dans le marais’ ou ‘le cours d’eau en terrain humide’. Au cours des siècles, le terme scandinave, adopté et transformé par les populations locales, a dû devenir tchutelou , puis tchudlou.

Le mot n’étant plus compris, on a cru y voir la prononciation patoise des deux mots français cul et loup, réunis par la préposition de. Mais de quel cours d’eau s’agit-il ?

Sans doute de celui qui, il y a mille ans, à l’époque où les Vikings ont visité nos côtes, devait être formé de la réunion des quatre ruisseaux auxquels il a été référencé à propos du Carvallon.

En effet, la mer ayant considérablement rongé la terre en ces endroits, le rivage a reculé de plusieurs centaines de mètres.

Une carte d’Etat-Major datant de la première moitié de notre siècle montre encore les cours ruisseaux qui se continuaient dans le sable à marée basse avant de se rejoindre.

Aujourd’hui, il est plus difficile de suivre ces cours, l’implantation des tables à huîtres ayant modifié la nature et l’aspect du sol.


Le Carvallon

Le cul de Loup

On peut donc supposer que le « keytalaut » scandinave primitif, et donc le premier « tchudlou », était situé sur une ligne qui, partant de l’aboutissement à la mer de l’actuelle route départementale n°1 E2 ou Chasse du Bourg, rejoindrait la tour de la Hougue, et cela à environ un tiers de la distance à partir du rivage de Quettehou. Là devait se jeter à la mer un cours d’eau dont la principale ramification était sans doute celle qui avait sa source à la Chouetterie, sur le territoire de Quettehou, et qui, aujourd’hui et depuis 1933, alimente en eau la commune de Saint-Vaast.

Le Carvallon

Situé dans la partie sud de la zone marécageuse, à la sortie de Saint-Vaast, entre la route de Quettehou et le Cul de Loup, ce lieu-dit doit sans doute son nom au ruisseau qui coule derrière les bâtiments de la ferme de Carvallon. Ce ruisseau, qui n’est d’ailleurs, du moins aujourd’hui, qu’un bras d’un cours d’eau voisin, est le dernier élément d’un ensemble de quatre cours d’eau qui se dirigent d’un mouvement parallèle vers la mer, à très peu de distance les uns des autres. Le premier est la Vaupreux, rivière qui descend des hauteurs de Quettehou et qui alimentait naguère le Moulin du Dic. Le second est un ruisseau appelé par certains riverains « le No », qui suit la route départementale n°1E2 (dite « Chasse du Bourg » à Quettehou). Le troisième est un cours d’eau qui sépare les territoires de Saint-Vaast et de Quettehou, qui passe au Pont des Bernes et qui se jette au niveau de l’ancien abattoir municipal devenu entreprise ostréicole. Certains l’appellent “la Bonde”. Le quatrième semble ne pas avoir de nom spécifique; à moins de remonter à l’époque ou, pour compter le rang, on utilisait en français, non pas les adjectifs deuxième, troisième, quatrième et cinquième, mais les adjectifs traditionnels hérités du latin second, tiers (cf “le Tiers Etat” et “le Tiers Monde”), quart (cf “le Quart Livre de Rabelais” et “le Quart Monde”) et quint (cf “Charles Quint”).


La Bonde

Le Vaupreux

Vraisemblablement le quatrième cours d’eau était présenté comme “la quart vallon”, ce dernier terme pouvant autrefois désigner le lit creusé par un petit cours d’eau.

Autrement dit, le “quart vallon” était le quatrième ruisseau coulant sur cette portion réduite de la côte. Lorsque les deux termes n’ont plus été compris dans leur sens ancien, la graphie du mot a changé et est devenue “Carvallon”.

La peinterie

Grande ferme ornée d’échauguettes.
Du manoir de l’époque, il ne reste pratiquement rien, sauf d’après certains historiens, le puits fontaine qui se trouve dans le milieu de la cours du domaine : c’est une belle pièce qu’il faut mettre en valeur.
Au XIXème siècle, les descendants du consul Lebrun s’installèrent au manoir. En 1860, un monsieur Lebrun, duc de plaisance, était propriétaire du manoir.


Une Echauguette

Le puit

Eglise ND de Morsalines

Le clocher du XIème ou XIIème siècle a l’aspect d’un donjon. Le chœur date du XVIIème et la chapelle du Rosaire de 1674.
Cette chapelle a été voutée en 1682. Les travaux ont été faits de 1668 à 1704 sous le pastorat de Jean Touzard curé de Morsalines.
En 1740, des travaux de restauration ont été effectués : une partie du mobilier, des chapelles latérales ainsi qu’une chapelle pour la sacristie.
Ces travaux ont été entrepris sous le pastorat du curé de Morsalines, Nicolas Massieu.
La commune et l’association de sauvegarde de l’église de Morsalines ont entrepris des travaux de restauration dans la chapelle du Rosaire et Sainte Barbe, dans le cœur de la nef.
Un mobilier de valeur – Un beau rétable comportant une  “Monstrance” destinée à poser le saint sacrement se trouvent dans le chœur.
Sur les côtés, se trouvent deux statues, une de Saint Blaise et une de Saint Maur, en terre cuite de Valognes. A noter également les autels des deux chapelles, où sur l’un d’eux se trouve une statue de Sainte Barbe du XVème siècle de pierre polychrome.

Beaucoup de dessins de navires sont présents à l’extérieur gravés dans la pierre. Le plus grand se trouve sur un pilier de l’entrée du cimetière donnant sur l’avenue de la Peinterie, sur les contreforts côté Crasville. La date de ces graffiti (Au singulier graffito; Inscription, dessin griffonné à la main sur un mur) serait du XVIIe ou XVIIIe siècle. Les graffiti constitueraient des ex-votos (Tableau, inscription ou objet qu’on place dans un sanctuaire à la suite d’un vœu ou en remerciement d’une grâce obtenue) correspondant à une demande de protection ou à un remerciement suite par exemple à un sauvetage après un naufrage.


Graffito pilier

Graffito façade Sud Eglise

Le manoir de Thybosville

Installé à flanc de coteau, le manoir de Thybosville surplombait l’ensemble de la magnifique baie de la Hougue.
En remerciements à son fidèle écuyer, le bon roi Saint Louis, offrit en 1231 la manoir à Jean de Friscames, bailli du Cotentin.
Devenu propriété de la famille Avice de Tourville, il fut abandonné à la fin du XVIIIe siècle par Jacque Casimir Avice dans sa fuite pour se soustraire à la loi révolutionnaire. Décrété bien national en 1795, le manoir tomba en ruine (CPA début 1900). De nos jours subsiste le magnifique portail du XIIIe siècle. Voutées en pierres, les portes charretière et piétonne sont flanquées d’un poste de guet percé de 4 meurtrières.
C’est Alfred Mouchel – propriétaire, peintre, poète et écrivain – qui illustra à sa manière l’image de Saint Louis et Jean de Friscames sur les piles du portail.


Portail d’entrée

Légende de Thibosville *

La gare

En 1886 des chemins de fer secondaires furent créés dans le cotentin, entre autres la liaison Barfleur / Saint Vaast la Hougue / Valognes, liaison d’environ 44 kilomètres gérée par la compagnie des chemins de fer départementaux (CFD) sur laquelle se trouvaient les gares de Quettehou, Morsalines et Quinéville- Lestre. 

La halte de Morsalines est mise en service le 20 avril 1886.

Cette halte fut fermée le 8 février 1948, lors de l’arrêt de l’exploitation de la section de Valognes à Saint Vaast la Hougue. c’est aujourd’hui une résidence privée.

Le sillon où passait la voie est toujours visible de nos jours lorsque l’on arrive sur la plage de la Redoute.


L’ancienne gare actuellement

* Le chemin de fer dans le Cotentin *

Lavoir du Dic et moulin du Dic

Ces deux sites étaient alimentés par le ruisseau le Vaupreux qui descend des hauteurs de Quettehou.

Le moulin était encore habité dans les années 1960-1970, date à laquelle il a brûlé.


Les ruines du moulin

Les ruines du moulin

Le moulin avant l’incendie. Document Geneviève Geschwind

Le moulin dans les années 1900

Les dics à flot

Jusqu’au début du XXème siècle, on a nommé ainsi un système de défense contre l’envahissement de la mer, envahissement qui est continu depuis des centaines d’années. Il s’agissait d’un talus de terre qui s’étendait à la limite du rivage situé au sud de l’agglomération Saint-Vaastaise, depuis la Route de la Hougue jusqu’à l’extrémité de la Rue d’Isamberville, soit sur environ 600 mètres. On distingue fort bien cet ouvrage sur le Plan de la rade de la Hougue de 1833.
C’est à cause de cela que le quartier qui était ainsi protégé était appelé ?les Dics à Flot?, nom qui apparaît sur un certain nombre de textes notariaux.
Cette appellation est d’origine doublement scandinave. En effet, l’ancien scandinave diki désignait une levée de terre, un talus. C’est bien le sens qu’a ici le mot dic comme un kilomètre et demi plus à l’ouest où nous trouvons, sur la commune de Quettehou, le Moulin du Dic. On trouvera également dans le nord du Cotentin le Hague-Dike ou talus de la Hague, et, plus au sud, le Haut Dic à Carentan, sur les bords du canal, et le Haut Dy à Créances, le long du havre de Lessay. Quant au terme flot , il est issu de l’ancien scandinave floth , ?marée? et il s’emploie couramment pour désigner la marée montante et le courant qu’elle provoque (par opposition au jusant). Les dics à flot étaient donc des défenses contre le courant de la marée montante, comme, à la limite de Saint-Vaast et de Réville, sous le Pont de Saire, les « portes à flot » empêchent la marée de pénétrer dans la rivière.
Ces talus ont été peu à peu rongés par la mer. Il y a une centaine d’années, la partie Ouest a été remplacée par des murs, mais la partie Est n’a été refaite qu’il y a une dizaine d’années sous la forme d’une nouvelle levée de terre qui surplombe le terrain de camping d’environ deux mètres. Ainsi les anciens “dics à flot” ont-ils été reconstitués. Voir article l’océan destructeur dans le Journal des voyages N° 412 du 23 octobre 1904.

La redoute

Les redoutes étaient des petits ouvrages de fortification isolés qui servaient à la surveillance et la défense des côtes, plusieurs ouvrages de ce type existaient entre Morsalines et Quinéville (Voir carte de Cassini).

Les grandes et petites redoutes situées sur La mielle de Morsalines furent construites en 1688.
La grande redoute qui flanque directement le havre de la Hougue dispose à la fin du XVIIème siècle, en permanence de 3 canonniers et d’une garde de 5 hommes “de la coste”. Elle est dotée de 8 plates-formes (Ouvrage sur lequel on place des canons en batterie) mais seulement de 3 canons (2 de 12 mm et 1 de 6 mm) qui croisent leurs feux avec ceux de la Hougue.

Du début du XVIIIème siècle à la moitié du XIXème, diverses inspections font état des modifications apportées aux équipements et armements des fortifications côtières mais aussi de leur faiblesse en l’absence de troupes d’appui.
La redoute de Morsalines fut désarmée en 1856 et seules en complément des forts de la Hougue, Tatihou et des iles St Marcouf, les 3 batteries côtières de Réville, Quinéville et Ravenoville continuèrent d’assurer la défense de la Hougue.
Toutefois la vocation défensive du littoral fut consacrée par l’implantation d’une batterie Allemande en 1942, à quelques mètres de la grande redoute. Celle-ci fut détruite en juillet de la même année par les nouveaux envahisseurs.
Un Blockhaus encore visible aujourd’hui illustre une certaine permanence dans l’occupation du site pour protéger la côte.

Le blockhaus de la Redoute

Autrefois le Godet, petit cours d’eau qui traverse la commune et se jette dans la mer au voisinage de la redoute, faisait tourner un moulin.

Il prend sa source dans le bois du Rabey, près de l’arbre à la fée, énorme hêtre qui plonge ses racines au fond d’un ravin et dont l’écorce est gravée d’innombrables inscriptions.


Ces photos ont été prises en mai 2007, ce furent les derniers instants de cet arbre séculaire car malheureusement il est tombé durant l’hiver de cette même année.

Légende de l’arbre à la fée *

La nuit de Noël, selon la légende, le tronc de cet arbre s’ouvre, une fée apparait et distribue des pièces d’or à pleines mains.

La batterie

La batterie de Morsalines aménagée dès 1941, est la plus ancienne de la côte orientale du Contentin. Elle se compose de six pièces Françaises de 155 mm datant de la première guerre mondiale, installées à l’air libre sur des aires bétonnées. En raison de leur portée, elles pouvaient atteindre le secteur de Varreville, où les Américains avaient choisi de débarquer.
Assez astucieusement camouflée, elle échappa longtemps à l’attention des alliés, mais finit par subir en mai 1944 un bombardement dévastateur qui détruisit ou endommagea la moitié de ses canons. Elle fut alors déplacée en retrait.
En raison de cette nouvelle position et du fait que les Américains, par erreur, prirent pied le 06 juin sur une plage située deux kilomètres au sud de l’endroit prévu, la batterie de Morsalines ne put en rien entraver les opérations de débarquement. Devenus inutiles sur place, ses canons furent transportés à l’intérieur de la forteresse de Cherbourg.


Le blockhaus de la Redoute

Le blockhaus du village

Morsalines en 39-45 

Le phare

En 1834, trois feux destinés à la navigation ont étés construits dans la région : le premier à l’extrémité du fort de la Hougue ; le second dans l’enceinte de la redoute de la pointe de Saire ( Réville ); le troisième sur les hauteurs de Morsalines, son emplacement était dans un champ situé de l’autre côté de la route de Beauvais par rapport au phare actuel. Actuellement, l’emplacement est toujours visible, il y a des restes de la construction dans un champ privé.


Le Phare de Morsalines

Le phare de Réville

Le phare de Morsalines participe au balisage de la rade de Saint Vaast la Hougue dans le cotentin. Le phare est accroché à une colline, un peu en retrait de la côte. 
Il est constitué d’une tour octogonale blanche avec une lanterne légèrement excentrée peinte en vert. La hauteur de la tour est de 13 mètres, ce qui place le plan focal à une hauteur de 90 mètres.
Le phare de Morsalines fut détruit par les allemands à la fin de la seconde guerre mondiale car il servait de repère à l’aviation alliée.

Les chasses

Autrefois les chemins creux, ombragés par des arbres de haut jet et de nombreux noisetiers s’appelaient des « chasses ».

Leur nom étaient un indicatif du lieu et leur raison d’être.

Découvrez les « chasses » de Morsalines.

La voie Romaine

Morsalines était située sur la voie Romaine reliant Valognes (Alauna) à Saint Vaast la Hougue.

Partant d’Alauna, cette route passait au lieu-dit Le moulin de Coëffe. Là, en 1879 ont été découverts, lors de travaux dans une ferme située au bord de la route, les ruines d’un sarcophage identifié comme Gallo-Romain. Il mesurait 3.20 m de long par 1.90 m de large.

Cette route passait ensuite au hameau du Tôt, près du Castelet à Franqueterre et aux rondes mares, à Anneville au lieu-dit Grand Chemin, au hameau Tiphaine, au Vert Bisson et à la rue de Beauchamps. Elle coupait la rivière à St Martin d’Audouville à la cour Ste Marie. Après un léger coude, elle continuait très droite, toujours en plaine, vers Octeville l’Avenel, puis en légères montées et descentes avant Morsalines, passait alors au lieu Perret, au Hameau du pont et au pont rasé avant d’atteindre Quettehou. Elle bifurquait à angle droit et longeait la mer jusqu’à St Vaast.

Paysages d’hier et d’aujourd’hui *

Faits exceptionnels *