Morsalines – Cartes postales village

La gare

En 1886 des chemins de fer secondaires furent créés dans le cotentin, entre autres la liaison Barfleur / Saint Vaast la Hougue / Valognes, liaison d’environ 34 kilomètres gérée par la compagnie des chemins de fer départementaux (CFD) sur laquelle se trouvaient les gares de Quettehou, Morsalines et Quinéville- Lestre. 

La halte de Morsalines est mise en service le 20 avril 1886.

Cette halte fut fermée le 8 février 1948, lors de l’arrêt de l’exploitation de la section de Valognes à Saint Vaast la Hougue. c’est aujourd’hui une résidence privée.

Le sillon où passait la voie est toujours visible de nos jours lorsque l’on arrive sur la plage de la Redoute.

La Peintrerie

Grande ferme ornée d’échauguettes.
Du manoir de l’époque , il ne reste pratiquement rien, sauf d’après certains historiens, le puits fontaine qui se trouve dans le milieu de la cours du domaine : c’est une belle pièce qu’il faut mettre en valeur.
Au XIXème siècle, les descendants du consul Lebrun s’installèrent au manoir. En 1860, un monsieur Lebrun, duc de plaisance, était propriétaire du manoir.

Le village

Le bourg

Plage de Quettehou

En arrivant de Quettehou

Hameau du pont

L’église

Le clocher du XIème ou XIIème siècle a l’aspect d’un donjon. Le chœur date du XVIIème et la chapelle du Rosaire de 1674.
Cette chapelle a été voutée en 1682. Les travaux ont été faits de 1668 à 1704 sous le pastorat de Jean Touzard curé de Morsalines.
En 1740, des travaux de restauration ont été effectués : une partie du mobilier, des chapelles latérales ainsi qu’une chapelle pour la sacristie.
Ces travaux ont été entrepris sous le pastorat du curé de Morsalines, Nicolas Massieu. 
La commune et l’association de sauvegarde de l’église de Morsalines ont entrepris des travaux de restauration dans la chapelle du Rosaire et Sainte Barbe, dans le cœur de la nef.
Un mobilier de valeur – Un beau rétable comportant une “Monstrance” destinée à poser le saint sacrement se trouvent dans le chœur. 
Sur les côtés, se trouvent deux statues, une de Saint Blaise et une de Saint Maur, en terre cuite de Valognes. A noter également les autels des deux chapelles, où sur l’un d’eux se trouve une statue de Sainte Barbe du XVème siècle de pierre polychrome.

Thybosville

Installé à flanc de coteau, le manoir de Thybosville surplombait l’ensemble de la magnifique baie de la Hougue.
En remerciements à son fidèle écuyer, le bon roi Saint Louis, offrit en 1231 la manoir à Jean de Friscames, bailli du Cotentin.
Devenu propriété de la famille Avice de Tourville, il fut abandonné à la fin du XVIIIe siècle par Jacque Casimir Avice dans sa fuite pour se soustraire à la loi révolutionnaire. Décrété bien national en 1795, le manoir tomba en ruine (CPA début 1900). De nos jours subsiste le magnifique portail du XIIIe siècle. Voutées en pierres, les portes charretière et piétonne sont flanquées d’un poste de guêt percé de 4 meurtrières.
C’est Alfred Mouchel – propriétaire, peintre, poète et écrivain – qui illustra à sa manière l’image de Saint Louis et Jean de Friscames sur les piles du portail.