Morsalines – Cartes postales bord de mer

En mer

La forge

La Redoute

Les redoutes étaient des petits ouvrages de fortification isolés qui servaient à la surveillance et la défense des côtes, plusieurs ouvrages de ce type existaient entre Morsalines et Quinéville (voir carte de Cassini).
Les grandes et petites redoutes de Morsalines furent construites en 1688.
La grande redoute qui flanque directement le havre de la Hougue dispose à la fin du XVIIème siècle, en permanence de 3 canonniers et d’une garde de 5 hommes “de la coste”. Elle est dotée de 8 plates-formes (ouvrage sur lequel on place des canons en batterie) mais seulement de 3 canons (2 de 12 mm et 1 de 6 mm) qui croisent leurs feux avec ceux de la Hougue.

La Hougue

Hauteur de la tour : 20 m – Diamètre au sol: 16 m – Epaisseur des murs : 3 m au sol

Tour construite en 1694 par Benjamin de Combes, collaborateur de Vauban, elle est l’extrémité Est de la baie de Morsalines et un point de vue incontournable.

Lors de son inspection des côtes en 1686, Vauban remarque le position stratégique de la baie de la Hougue ainsi que la vulnérabilité de son rivage propice aux invasions.

C’est en effet à “La Hogue de Saint-Vaast” (Hogue signifiant  le point haut en Norrois) que Edouard III a débarqué en 1346, début de la guerre de 100 ans.

Un embryon de défense est réalisé en 1689, mais l’épisode malheureux de juin 1692 “La bataille de la Hougue” où 12 vaisseaux de la flotte royale ayant trouvé refuge sous Tatihou et la Hougue, furent brûlés par les Anglo-Hollandais, prouve la faiblesse de la défense côtière.

Vauban est alors entendu et son projet de construction de deux tours observatoires voit le jour, l’objectif étant de protéger la baie en rendant impossible tout débarquement grâce, notamment, au tir croisé des batteries hautes des tours.

Dès juin 1694, les travaux sont entrepris sous la direction de l’ingénieur Benjamin de Combes et la tour de Tatihou s’élève au dessus de ses fondations. Les travaux de construction des deux tours durent 5 ans et lorsque Vauban effectue sa dernière visite en 1699, il fait un état des lieux.

D’une hauteur de 20 mètres, les tours se distinguent par leur silhouette; plus massive pour Tatihou qui a les pieds dans l’eau et comporte 10 embrasures sur sa plate-forme, plus élégante pour la Hougue qui s’élève sur son promontoire de granit et ne comporte que 6 embrasures.

Construites pour la protection du littoral qu’elles ont contribué à défendre en 1708, 1798 et 1810, les tours ont joué un rôle dissuasif certain.

Aujourd’hui, elles sont intégrées dans un cadre environnemental remarquable : Les tours “guerrières” de jadis sont devenues des tours “Paysagères” présentant un état de conservation d’une exceptionnelle qualité.

Le rivage

L’enfer

Les chalets